La taxe sur les surfaces commerciales
La Taxe sur les Surfaces Commerciales (TASCOM) est un impôt français qui vise à taxer les entreprises exploitant des commerces de détail. Elle s’applique spécifiquement aux établissements dont la surface de vente est supérieure à 400 m² et dont le chiffre d’affaires annuel hors taxes atteint au minimum 460 000 €. Ce dispositif inclut également les entreprises têtes de réseau, qui regroupent plusieurs points de vente et dont la surface de vente cumulée dépasse 4 000 m².
La TASCOM a pour but de réguler le développement des surfaces commerciales et d’encourager une répartition équilibrée des commerces sur le territoire. En taxant les grandes surfaces, l’État vise à soutenir le commerce de proximité et à lutter contre l’étalement commercial excessif qui peut nuire aux petites entreprises et à l’environnement urbain.
Modalités de calcul de la TASCOM
On calcule le montant de la TASCOM sur la base de la surface de vente du commerce, en m². La formule de calcul prend également en compte des coefficients de modulation, qui peuvent faire varier le montant de la taxe à la hausse ou à la baisse selon plusieurs facteurs, notamment :
– La localisation géographique : Certaines zones peuvent être considérées comme prioritaires pour le développement commercial et bénéficier de réductions.
– Le chiffre d’affaires : Un chiffre d’affaires plus élevé peut engendrer une augmentation de la taxe.
– La nature des produits vendus : Les commerces spécialisés, par exemple, peuvent avoir un traitement différent.
La TASCOM est due chaque année, avec une échéance fixée au 15 juin. Les entreprises doivent donc veiller à respecter cette date pour éviter des pénalités de retard. Les contribuables doivent effectuer les déclarations de la taxe via le formulaire spécifique, qui demande des informations précises sur la surface de vente, le chiffre d’affaires et les caractéristiques de l’établissement.
Importance d’un audit annuel
Il est fortement conseillé aux entreprises concernées de réaliser un audit annuel qui permet de :
– Vérifier la conformité des données déclarées.
– Analyser les variations possibles de la taxe d’une année sur l’autre.
– Identifier des opportunités d’amélioration fiscale, comme des exonérations possibles ou des réductions de taux.
– Anticiper les impacts d’éventuels changements dans la législation fiscale.
Conclusion